Que stocke un disque dur ?

Le disque dur stocke toute la mémoire de votre ordinateur, c’est-à-dire :

  • Vos données personnelles
  • Vos logiciels
  • Le système Windows

stockage sur disque dur

Le disque dur stocke vos données, programmes et votre système Windows

Votre disque dur est listé dans l’icône « Ordinateur » de Windows. L’icône représentant votre disque dur principal porte la lettre « C: », C’est celui où Windows est installé. Si votre ordinateur possède un deuxième disque dur, vous aurez une icône « Disque local (D:) ». Si vous n’avez qu’un disque dur, D: sera utilisé par exemple pour une clé USB, comme c’est le cas sur l’image ci-dessous.

lecteurs disques

Le disque dur principal est C: et contient Windows, la clé USB est en D:


Capacités et Octets

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Pour rappel, l’unité de grandeur de capacité en informatique est l’octet que nous avions vu dans le cours Unités de mesure : les octets. Un disque dur possède une très grande capacité afin d’être capable de stocker vos données, le système et les logiciels.

Aujourd’hui un disque dur atteint plusieurs To (Téra Octets) soit 1000 Go (Giga Octets) soit mille milliards d’octets. On trouve des disques dur généralement entre 500Go et 4To. C’est une capacité énorme qui vous permettra de stocker des centaines d’heures de vidéo et plusieurs dizaines de milliers de musique, et quelques milliards de documents texte.

Ordre de grandeurs en octetsTo Go Mo Ko Octets
1000 Go 1000 Mo 1000 Ko 1000 octets
1 à 4To : capacité d'un disque dur récent 1 à 40Go : Windows, jeu vidéo, gros logiciels 5Mo : Musique, photos. 1 Go : film 50Ko : Document texte

La relève : Les disques durs SSD
disque ssd 1200x1200

Les technologies évoluent constamment, et le matériel aussi. Un nouveau type de disque dur fait son apparition et remplace peu à peu nos disques durs conventionnels : ce sont les disques durs SSD.

Ces disques fonctionnent sans pièces mécaniques, améliorant grandement la vitesse de lecture et d’écriture des données.

Ils sont bien plus petits, et ont permis aux ordinateurs portable de devenir de plus en plus fins.

Autres utilisations de disques durs

disque dur externe usb
Disque dur externe

Le disque dur externe est un périphérique amovible que l’on branche et débranche (généralement par USB) à l’ordinateur pour faire des sauvegardes de données. Le boitier contient un disque dur comme dans un ordinateur.

ram 1

La RAM est un type de mémoire qui équipe tout ordinateur et qui permet de stocker des informations provisoires. Son avantage majeur est sa capacité de lecture très rapide par rapport au disque dur et qui permet une utilisation fluide de votre ordinateur. RAM veut dire en anglais Random Access Memory : mémoire à accès aléatoire (son but n'étant pas de ranger de l'information mais d'y accéder rapidement et provisoirement)

Différence fondamentale avec un disque dur

Pour conclure donc : le disque dur sert à stocker un grand nombre de données, mais en contrepartie il est long à les lire et les écrire.

La RAM vient résoudre ce problème : c’est une mémoire très rapide qui stocke des données essentielles de l’ordinateur de manière provisoire le temps de son fonctionnement, et qui s’effacent lorsque l’ordinateur s’éteint.

Afin de mieux s’y retrouver, voici quelque référence de taille parmi les fichiers que l’on utilise tous les jours.

01 capacites disques

Au niveau des disques, tous ont la même taille, mais pas la même capacité :

02 capacites disques

Les capacités des CD DVD et Blu-Ray

Et au niveau des ordinateurs et périphériques de stockage, de très grandes capacités sont au rendez-vous :

03 capacites octets memoire

Les extensions

Les fichiers texte

Ces fichiers portent les extensions TXT, LOG, DAT, etc. Ils contiennent des données de texte non formatées et peuvent être lus par de très nombreux logiciels. D’autres fichiers texte contiennent néanmoins une structure, notamment en programmation. Les extensions sont par exemple BAT, C, VB, CPP, H, JS, CLASS, PAS, ADA, PHP, ASP… Ils ne concernent en général que les programmeurs d’applications. Les fichiers HTML ou HTM (voir fichiers web) et XML entrent aussi dans cette catégorie.
Les images bitmap

Ces fichiers contiennent des images fixes. Ils proviennent de logiciels de dessin, d’appareils photo, de scanners ou d’autres périphériques capables de générer des images. Les extensions les plus courantes sont : BMP, JPG ou JPEG, GIF, TIFF. La plupart des logiciels de manipulation d’images lisent ces fichiers. Le format libre PNG tend à remplacer GIF et JPG.
Les vidéos

Ces fichiers contiennent des films. Les extensions courantes sont : AVI (Audio Video Interleave) MOV, et MPEG ou MPG. Les logiciels qui manipulent ces fichiers utilisent généralement d’autres composants logiciels : les codecs (codeur/encodeur). Le système contient généralement quelques codecs courants, et il est possible d’en ajouter d’autres, la plupart sont gratuits. Les codecs les plus courants sont : MPEG1, MPEG 2, DIVX, DVSD (camescope DV), QT, Microsoft Video 1. Le format libre XviD tend à remplacer DivX. Pour le web, il est utile que le fichier puisse commencer à être lu avant la fin de son télé chargement : c’est le streaming. Les fichiers vidéo de ce type ont les extensions RM (Real Video), MOV ou QT (QuickTime) ou WMV (Windows Media).
Les sons

Les extensions les plus courantes des fichiers son sont : WAV, MP3. Le format libre OGG tend à remplacer MP3. Les logiciels qui manipulent ces fichiers utilisent ou non des codecs audio. MP3, OGG sont lisibles en streaming : Le début du fichier est lisible sans que le fichier soit complet.
Les documents imprimables

Il s’agit de fichiers destinés à être imprimés, ou visualisés sur écran. Les extensions courantes sont : PS ou EPS (PostScript) et PDF (Portable Document Format). Ils garantissent que ce qui sera imprimé est bien identique à ce qui a été généré.
Les fichiers web

Un site web peut contenir toutes sortes de fichiers. Cependant, les navigateurs web sont conçus pour interpréter les instructions des fichiers d’extensions HTML ou HTM, qui sont des fichiers texte. Ils savent lire également les fichiers images bitmap et les animations Flash (SWF). Les fichiers d’extension PHP, ASP, CGI contiennent des scripts exécutés sur le serveur web. Ils ne concernent que les programmeurs du site.
Les fichiers d’exécution des logiciels et système

Ces fichiers sont utilisés par les logiciels ou le système d’exploitation lui-même. Les extensions principales sont EXE, DLL, OCX (EXE et O sous linux). Un programme d’installation portera par exemple l’extension EXE. Il peut arriver que l’utilisateur ait à copier des EXE ou des DLL pour ajouter des fonctionnalités à un logiciel déjà installé, par exemple sa traduction en Français.
Attention :

Ces fichiers peuvent contenir des virus ou des espions.
Les fichiers compressés

Les fichiers d’archive compressés prennent les extensions ZIP, TAR.GZ, RAR, ARJ, CAB, …
Les autres fichiers de format public

Un certain nombre de formats de fichier sont destinés à faciliter le portage d’un logiciel à l’autre. Leur format est connu et peut être utilisé par tout éditeur de logiciel. L’inconvénient est qu’il s’agit toujours d’un « plus petit commun dénominateur ». On peut citer :

     le RTF (Rich Text Format), qui permet de conserver un texte avec son enrichissement, lisible par tout traitement de texte ;
     le CSV (Comma-separated values), fichier texte formaté lisible par les tableurs ;
     l’IGS ou IGES pour les logiciels de CAO.

Remarque :

Les fichiers XML, plus récents, qui utilisent une définition (DTD) publique font aussi partie de cette catégorie.
Les fichiers associés au logiciel qui les manipule

Dans cette catégorie entrent tous les fichiers dont le format est spécifique aux logiciels qui les manipulent. En particulier, c’est le cas des fichiers bureautique et des images vectorielles. Bien que fortement associés à un logiciel, ces fichiers peuvent être lisibles, partiellement ou complètement, par d’autres logiciels. Par exemple, les fichiers de la suite bureautique de Microsoft peuvent être également lus et écrits par LibreOffice.org (cf. fiche). Quelques exemples pour les logiciels les plus répandus avec les extensions générées :

    LibreOffice.org : ODT (texte), ODM (modèle), ODS (classeur), ODP (présentation), OD* en général ;
    Microsoft Word : DOCX (document) DOTX (modèle), Excel : XLSX (document), XLTX (modèle), PowerPoint : PPTX, PPSX, POTX (modèle) ;
    Adobe Illustrator : AI, FrameMaker : DOC (document texte) PhotoShop : PSD PaintShopPro : PSP.

Ce qui se passe quand on double-clique sur un document


Quand on double-clique sur l'icône d'un document, c'est le système d'exploitation qui détecte l'ordre que l’on donne (ouvrir le document X). Comme il n'est pas conçu pour ouvrir, afficher et gérer des documents, son rôle à cet instant consiste uniquement à chercher une application à qui transmettre mon ordre :


1. Il essaye d'abord de repérer quelle est l'application qui a servi à créer le document et, s'il la trouve, il l'active et lui transmet l'ordre d'ouvrir le document.


2. S'il ne trouve pas l'application, il essaye d'en trouver une autre qui soit capable d'interpréter ce format de fichier : s'il y arrive, il l'active et lui transmet l'ordre d'ouvrir le document.


3. Si aucune application "ne colle", il y a échec et le système affiche un message d'erreur, dans le genre "Impossible d'ouvrir le document, l'application est introuvable".
Voilà pour le principe général. Pour que cela marche, il faut que le système dispose, sous une forme ou sous une autre, de deux indications :
- quel est le logiciel qui a servi à créer le document (logiciel créateur),
- de quel type de format il s'agit (afin que le système puisque éventuellement trouver une autre application capable de l'ouvrir, s'il ne trouve pas celle-là même qui l'a créé).
Pour cela, on a convenu d’un système d‘"extensions" ajoutées aux noms des documents. Par exemple l'extension ".doc" signale un document Word, ".fp3" un document FileMaker Pro 3, ".xls" un
document Excel etc.
Les logiciels PC et le système d'exploitation Windows se fient à cette seule convention quand on  demande à ouvrir un document. Conséquence : si un document ne comporte pas l'extension adéquate, soit il ne peut pas être ouvert par double-clic, soit il le sera mais pas forcément avec la bonne application…

Quel format vaut-il mieux choisir ?

-Si l'on n'a pas besoin d'ouvrir le document dans une autre application, il vaut mieux  utiliser le format natif du logiciel : il est toujours plus efficace qu'un format d'échange.
-Si l'on veut que le document puisse être ouvert dans une autre application, il faut absolument l'enregistrer avec un format d'échange.
Dans ce cas, il faut essayer de choisir le format d'échange le mieux adapté

Quand et comment choisir le format d'un fichier ?

Le format se choisit au premier enregistrement.
Par défaut, l'application enregistre les documents au format natif.
Si l'on veut l'enregistrer dans un autre format, on utilise la commande "Enregistrer sous".